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Pourquoi une femme change de nom?

Sur Twitter, Nadine Mercure a souligné un texte d’une auteure canadienne anglophone sur le changement de nom des femmes mariées. Sur son blogue sur MSN, Emma Waverman prend position et souligne qu’elle n’a pas pris le nom de son mari ( I am not a Mrs.), qu’elle ne le prendra pas et qu’elle ne comprend pas les femmes qui changent de nom.

Je suis comme elle. Si les femmes peuvent bien faire ce qu’elles veulent, j’avoue que je n’arrive pas du tout à comprendre le désir d’une femme de changer de nom. Car son nom, c’est son identité. Pourquoi l’abandonner ? Aucun homme ne l’accepterait, pourquoi les femmes ?

En 2007, j’avais abordé le cas des femmes françaises qui prennent fièrement et majoritairement le nom de leur mari lors du mariage.

Ici, c’est la situation au Canada anglophone, mais aussi aux États-Unis qui est abordé. Car si au Québec, les femmes gardent leur nom, ce n’est pas le cas ailleurs au pays et au sud de la frontière. Incroyable.

Ma copine Mariève Paradis soulignait même qu’elle sentait une pression, elle qui vit aux États-Unis.

Je pense exactement comme Emma Waverman. Il s’agit d’une manière de dominer les femmes. Car je le répète, rares sont les hommes qui accepteraient d’abandonner leurs noms…

20 Réponses

  1. Prendre le nom du mari. S’asseoir mécaniquement à la place du passager dans l’auto. Mettre le téléphone au nom du mari. Le compte en banque. La voiture. La maison. Les meubles.

    On se sépare et on se retrouve plus personne.

    C’est encore tellement trop vrai.

  2. L’idée de changer de nom m’a toujours été impensable. Ma mère avait son nom et j’ai même pensé porter les noms de mes deux parents.

    Prendre le nom de son époux, outre l’impression de perdre son identité, fait ressortir cette vieille idée que la femme qui se marie « appartient » à une nouvelle famille et devient la responsabilité d’un autre clan… Assez ordinaire et archaïque comme feeling…

  3. Je viens de me rappeler comment j’avais été surprise lors de mon premier voyage en Martinique de rencontrer des couples qui avait tous les deux pris le nom de l’autre et portaient un nouveau patronyme double. Ils avait formé un nouveau clan bien à eux.

  4. J’ai souvent posé cette question à des copines françaises.
    Leur principal argument était qu’ainsi, toute la famille porterait le même nom ( en cas d’enfants ).
    Moi tant qu’à ça, je donnerais le nom de la femme à tout le monde, car c’est souvent elle qui prend en charge les enfants en cas de séparation 😉
    Mais blague à part, la majorité semblait surtout surprise que je pose la question. Pour elles, ça va de soit.
    Plusieurs sont fières ( en tout cas en début d’union quand c’est romantique!).
    Moi, si on me demande madame (nom de mon conjoint) au téléphone, je répond toujours qu’il n’y a pas de madame de ce nom à ce numéro…
    Jamais je ne changerais mon identité pour un homme (même si la question ne se pose pas actuellement puisque je ne suis pas mariée, mais je l’ai déjà été dans une autre vie).
    Mais bref, quand j’ai abordé le sujet (comme d’autres sujets « féministes »), on semblait dire que je faisais tout un plat de rien…

  5. Quand mon père s’est remarié il y a une vingtaine d’années (après le décès de ma mère) sa nouvelle épouse, Américaine, était déçue et scandalisée d’apprendre qu’elle ne pouvait pas prendre notre nom de famille. Il y en a qui aime ça. Je trouve que le libre choix de garder un seul nom une fois qu’une famille est fondée par le mariage (et surtout l’arrivée des enfants) devrait être un choix familliale, et non une décision imposée par le gouvernement.

    Il ne faut pas oublier que la génération qui a grandi avec les noms composés de ceux de maman et papa commencent à peine à avoir des enfants. Beau casse-tête! Quels noms de famille on donne, à bébé dont la mère est une Labelle-Binette, et le papa est Tremblay-Hernandez?

  6. Bonjour,

    Une petite note qui tombe un petit peu dans le sujet…. Lorsque ma fille est née, nous avons réalisé que si on ne donnait pas le nom de famille de la mère, sa ‘ligné’ allait se perdre. Après y avoir pensé soigneusement, nous avons d’un commun accord décidé de donner son nom de famille à nos enfants. Honnêtement, j’ai reçu plusieurs reproche et non pas des hommes ou de ma famille, mais bien de l’entourage féminin. Ça m’a pas mal surpris. Pour moi, c’est pas le nom de famille qui change quoi que se soit, se sont mes enfants. Les femmes m’ont souvent demandé si je reniait mes enfants !!! Ma fille a maintenant 13 ans, j’ai eu quelques difficultés (avec le gouvernement) car ce n’est pas entré dans les moeurs. Je reçois des papiers et ont rebaptise mon nom de famille à l’ocasion… Anecdote, j’avais laissé ma fille à la garderie du centre d’achat, et pendant mes courses, le personnel a changé (changement de garde) et ceux-ci refusait de me remettre ma fille parce que le nom de famille ne correspondait pas…

  7. … pour en avoir un plus beau, voyons ! 🙂

  8. Quel charabia! Voici un cas de discussion où il n’y a pas vraiment de discussion à part peut-être cette connerie de noms de famille qui va bientôt ressembler à des noms africains tellement ils seront longs!

    Quelle est la vraie solution pour résoudre ce problème? Moins de verbiage sexiste et plus de logique, moins de discussion creuse et beaucoup de liberté, comme le disent quelques personnes ici. Il faut qu’on se parle.

    Malheureusement, il y a un hic sérieux. On «fabrique» encore des enfants sans réellement réfléchir. Quand ils sont là, on fait semblant que tout ce qu’on fait c’est pour leur bien. En réalité, on n’en a que pour notre gros égo bien gras!

    Il y a pire que cette histoire de nom de mari pour une femme. Mais, c’est bien là le lot du féminisme (diantre, c’est masculin ce mot!) mou actuellement. Un petit débat à l’ancienne, pour montrer des dents alors que des femmes voilées, qui ont perdu bien plus que leur nom de femme, se promènent devant nous avec notre entière approbation!

  9. Au Québec maintenant la question ne se pose plus. Trop de divorce, trop de paperasse à refaire, trop d’enfants avec 4 noms de famille d’affilé… complètement ridicule d’ailleurs à mon avis! Comme si forcément le nom nous définit en tant que personne! Il y a un temps c’était le cas, puisqu’il y avait des noms plus nobles que d’autres et c’est entre autres pour cela que les femmes qui se mariaient prenaient le nom de l’époux puisqu’elles y gagnaient en partie… en fortune!

    Dans mon cas, pour ma part, je suis heureuse d’avoir gardé mon nom et même si j’avais dû par un moyen légal acquérir le nom de mon époux ça ne m’aurait pas dérangé parce que le «nom de jeune fille» demeure toujours présent. Donc on ne perd pas mais on gagne, puisqu’on a deux noms en notre possession alors que l’homme n’en a qu’un seul, le sien. Au niveau de certaines pratiques c’est utile… ma mère avait deux comptes, le sien à son nom et l’autre conjoint avec son époux. Mon père décédé, cela a pris un mois avant que les démarches pour le comptes conjoints soient faites (parce que les banques gèlent les fonds), elle avait au moins son compte à elle.

    Mon époux pour sa part à toujours porté le nom de sa mère… par choix… parce qu’il avait connu très peu son père et que les circonstances l’avaient amené à s’identifier davantage au nom de sa mère. Ainsi ma fille, porte le nom de sa grand-mère et non pas de son grand-père… elle connaîtra mieux ses origines lorsque je lui ferai son arbre généalogique. Le nom qu’elle porte lui va très bien. 😉

  10. @Marc-André St-Pierre: Vous n’aimez pas les noms africains ? Ils vous dérangent ?

    Par ailleurs, si le sujet vous semble si anodine, vous n’aurez donc aucun problème à prendre le nom de votre conjointe ou de donner son nom et non le votre à vos enfants ?

  11. Cécile, avant de vous attaquer à M. St-Pierre, pour le crime d’opinion masculiniste, vous offrez quoi comme solution aux enfants de nom-composés qui forment la prochaine génération?

    Et lequel doit-on mettre en premier? Celui de madame ou monsieur?

    Je fais la promotion du libre-choix. Est-ce que vous seriez prete à condamner madame qui accepterait de prendre le nom de Monsieur? Mais de donner une fleur à Monsieur qui accepte de prendre le nom de madame?

    😉

  12. Je n’ai pas lu tous les commentaires précédents ni l’article en entier, mais moi j’ai pensé changer de nom quand je me suis mariée. Si vous vous appeliez «Gagnon» ou «Tremblay» au Québec, vous y auriez peut-être pensé vous aussi… Toute ma vie, j’en ai eu marre de me faire confondre avec d’autres. Pour ça qu’à la fin de l’adolescence, j’ai insisté pour intégrer le «Marie» à mon prénom. Bref, changer de nom, pour moi, ça signifie s’offrir une identité, peu importe la raison. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal là-dedans si la personne le décide de son plein gré. De la même manière que je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à donner deux nom de famille à un enfant (quelle horreur!) sous prétexte que celui de la mère doit être là, PAR PRINCIPE (si c’est si important qu’il le porte, pourquoi ne pas lui donner seulement celui de la mère?). Pourquoi ne pas choisir le plus joli, tout simplement? Le plus pratique? Il faut aussi penser à l’enfant… Même chose pour soi.
    Quant à une femme qui porte fièrement le nom de son mari, où est le mal si ça lui fait plaisir? En même temps, je trouve étrange que les hommes ne puissent pas faire jamais la même chose…
    Dernier détail: la culture et le milieu influencent aussi beaucoup le choix des femmes de prendre le nom de leur mari. Il ne faut donc pas juger trop vite…
    En tout cas, chose certaine, je trouve qu’en 2010, il faut arrêter de voir des manière de dominer les femmes partout. Je ne me suis JAMAIS sentie diminuée par le fait que je suis une femme. Et moi, elle me plaisait bien l’idée de prendre le nom de mon mari. Je ne l’ai pas fait simplement parce que mon nom me permet de gagner ma vie et que j’avais déjà suffisamment mélangé les gens en changeant constamment de couleur de cheveux… LOL

  13. Un mot de trop: «En même temps, je trouve étrange que les hommes ne puissent pas jamais la même chose…» Désolée.

  14. @Marc-André St-Pierre: Pour votre information, mon mari est africain et son nom de famille compte 4 lettres.

  15. MERCI Marie-Julie pour ce commentaire plein de sagesse, je ne pourrais pas dire mieux.
    Moi j’ai CHOISI de porter le nom de mon mari quand nous avons convolé en France, et maintenant que j’habite au Québec, personne ne respecte ce choix.
    Vous savez quoi ? Ça me donne encore plus envie et fierté de le porter.

    Toutes ces personnes qui claironnent haut et fort qu’elles sont pro-choix (les Z ce matin entre autres) feraient mieux d’arrêter de juger ceux des autres.

    (et oui, ce sujet me fâche, ça se voit ?)

  16. @ Marc-André St-Pierre: Nous pourrions utiliser une méthode allemande toute simple: scinder un des noms en deux et mettre tous les autres dans le milieu! Par exemple: Tremcôtélavoiecaouetteblay, ou Lavergagnongrondinloignondière.

    Mais blague à part, même étant un homme, je ne comprends pas non plus pourquoi les femmes (en général) veulent tant changer de nom, pas plus que je ne comprends les chirurgies plastiques pour « améliorer le physique », alors que leur corps est déjà bien (à sa manière). La femme parfaite n’existe pas, pas plus que la femme moyenne avec 2,4 enfants et 1,8 voitures habitant en banlieue. La femme qui appartient à son mari est un phénomène révolu! C’est certain que « pour le plaisir », certaines femmes aiment changer de nom pour changer leur identité (oui oui, je le vois au même niveau qu’un changement dans la forme du nez ou qu’une injection de Botox) pour le plaisir, mais pourquoi est-ce que c’est encore la manière générale de fonctionner?

    @ Marie-Julie Gagnon: vous aviez une raison: un nom trop commun. Je suis d’accord que d’ajouter votre (probable) autre prénom de naissance vous ait épargné des complications. D’un autre côté, vous dites que vous ne vous êtes jamais sentie diminuée en tant que femme. Mme Gladel, vous pouvez mieux parler que moi pour la France, mais je sais bien qu’en Italie et en Égypte, en regardant les femmes de ma vision québécoise, les femmes sont « nées » pour appartenir à leur mari, pour faire le déjeuner, faire le ménage de la maison, les courses, s’occuper des enfants, préparer le souper pour que quand le mari arrive à la maison, il n’ait rien à faire. Ces femmes se sentent bien dans ce mode de vie que je qualifie de « rabaissée ». Il en a toujours été ainsi, et c’est loin de changer. Si pour vous, c’est le rôle d’une femme dans la Société, d’accord! Mais ce n’est pas le mien, et je défend les droits de la femme qui a bien plus à faire que du ménage, qui peut apporter tant dans un monde, pas juste dans une famille.

    Par contre, tout à fait d’accord avec les noms de famille des enfants. Avoir quatre noms c’est exagéré. Il va falloir refaire tous les documents officiels (vous savez, avec les petites cases, une par lettre) et utiliser deux fois plus de papier. Ils disent qu’il faut penser environnement, mais ils n’aident pas la chose! 😛

  17. D’un point de vue « médicale », je suis Mme « X », soit le nom de mon conjoint, père de mes enfants. Rien à faire, c’est toujours à cette femme qu’ils veulent parler ou confirmer un r.v. pour un de mes enfants…

    J’avais l’habitude de me payer un peu la tête des gens qui demandaient à parler à Mme « X » (travaillant avec les enfants du coin, le téléphone est au nom de mon conjoint!), mais maintenant, je demande c’est à quel sujet avant!

  18. J’ai lu le 3/4 des commentaires et je crois que c’est suffisant pour que je puisse répondre.

    Premièrement je suis plus que tannée que les gens qui n’ont pas deux noms de famille se prononcent sur le casse-tête ou la pauvre vie compliquée de ces personnes. Non mais c’est vrai! Presque chaque fois que je lis quelque chose de négatif là dessus ça vient de quelqu’un qui ne porte qu’un seul nom.

    Je porte les deux noms de famille. Et je le fais fièrement. J’ai 34 ans, je suis dans les pionnières à ce sujet puisque la loi permettant le double nom a passé alors que j’avais 7 ou 8 ans. Ma mère a alors fait une demande officielle pour changer le nom de famille de ma soeur et moi. Je suis fière d’être la fille de ma mère et bien que j’aie peu connu mon père et n’en garde pas de bons souvenirs, il y a dans sa famille des gens qui me rendent fière de porter leur nom. Je suis une enfant de deux personnes, je ne comprends vraiment pas quel est le drame de porter leurs deux noms!

    Pour le mythe de l’enfant à 4 noms, sachez que les noms de famille sont limités à 2 au Québec, donc impossible d’arriver à 4. J’ai donné l’un des deux noms que je porte à mon fils et mon copain son nom. Ma soeur a fait de même, ses trois enfants portent deux noms. Je n’ai jamais vécu de « calvaire » parce que j’avais deux noms et bien sincèrement si je faisais tout un plat des quelques contraintes que cela impose (comme de ne pas entrer au complet dans certains champs de formulaires) je ne serais pas digne d’aucun des deux noms que je porte!

    Pour ce qui est du changement de nom au mariage, c’était une pratique qui allait de soit avec le fait qu’une femme n’était autrefois pas considérée par la loi comme une personne. La femme était donnée (littéralement) par son père à son mari, elle prenait donc le nom du mari puisque c’est celui-ci qui devenait responsable d’elle, c’est de lui qu’elle dépendait maintenant (Dans tous les sens y compris légal) Cette pratique aurait donc dû cesser dès que les femmes ont officiellement été reconnues comme des personnes en 1929. Le fait que la pratique ait perduré au Québec jusqu’aux années 90 et qu’elle perdure encore dans le reste du Canada n’est rien de moins que la démonstration qu’il existe encore beaucoup de discriminations systémiques , bien ancrée dans les moeurs, si bien qu’on ne les questionne plus et ne les voit plus.

    Même chose pour le « mari et femme » pourquoi en se mariant la femme devient officiellement encore la « femme » de son partenaire mais que l’homme lui devient son mari et garde son entière identité d’homme autonome. Ridicule comme commentaire? C’est faire fi de l’importance des mots, de leur sens et de leur poids. Une lecture sur l’analyse du discours, grandement utilisée en science politique vous serait utile et surprenante si vous croyez que je divague.

    Oui il y a encore de la domination un peu partout. Non l’égalité n’est pas atteinte dans les faits même si dans les droits nous progressons. Des discriminations subtiles commes celles-là on en compte encore par centaine. Qui perdure depuis des siècles et qu’on n’ose toujours pas questionné parce qu’on pourrait se faire traiter de féministe et que Oh que ce n’est pas beau être féministe! (rolling eyes) Ce sont ces discriminations systémiques qui font que les inégalités réelles se poursuivent encore, comme le salaire des femmes qui plafonne encore et leurs conditions de travail qui sont toujours moindre que celles des hommes (En 2005, 70% des emplois à temps partiel étaient occupés par des femmes; En 2006, bien qu’elles représentaient 46% des employés en général, les femmes détenaient 70% des emplois au salaire minimum; à Montréal en 2004 Les hommesavaient un revenu total moyen de 33 920 $ qui est de 47 % supérieur à celui des femmes, équivalant à 23 045 $. etc etc) et leur place dans les postes de direction ou politiques (30% de l’Assemblée nationale pour 52% de la population c’est pas fort)

    J’arrête là. Je pense que j’en ai assez écrit (pour ce post 😉 )

  19. Ouf… quel débat !

    J’ai visionné à la télé une pub d’une banque récemment et les gens disaient quelque chose comme : j’ai aidé M. et Mme. Untel aujourd’hui ». Ça m’a surpris de la part de ceux qui ont conçu la publicité, puisque ça ne s’applique pas vraiment à une clientèle du Qc. !

    Quand les gens appellent chez moi et m’appelle Mme. Nom-de-mon-mari, Je réponds toujours : « Je suis l’épouse de M. Nom-de-mon-mari, oui. »

    Enceinte de mon premier, mon beau-père focussait tellement sur ma bedaine, comme quoi mon bébé assurait la descendance de la famille (alors que sa fille avait déjà deux garçons), que je l’ai menacé de lui donner mon nom. Je trouvais son comportement insultant pour ma belle-soeur.

    Nous avons choisi de donner qu’un seul nom de famille à nos enfants, celui de mon mari (finalement). On trouvait ça plus simple ainsi. J’ai un prénom composé, que j’ai toujours trouvé long à écrire, je ne voulais pas imposer cela à mes enfants.

    Je leur ai aussi éviter une partie du choix difficile qu’ils auraient eu à faire s’ils ont des enfants et qu’on leur avait donné les deux noms.

    Mes enfants ne sont pas moins les enfants leurs deux parents, comme moi je suis fière de dire que je suis Levasseur !

  20. J’arrive ici pour une simple raison.
    En fait, j’étais curieux de « Pourquoi la fille doit toujours porter le nom du mari, et pourquoi pas l’inverse ? »
    Je trouve dommage qu’a un moment de sa vie, la fille doit changer de nom.
    En plus de l’aimer elle, et tout ce qui m’a séduit chez elle, son nom en fait parti.
    Donc J’ai fait une recherche pour savoir si l’inverse (l’homme qui prend le nom de la fille) était possible. Que ce soit ici, en France, ou en Allemagne, ou Ukraine. Oui, mademoiselle est Ukrainienne et Allemande, et moi Français.
    Ainsi que la partie d’appartenance à l’homme, en aucun je voudrais la rabaisser a cause de cette histoire de nom.

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