Coucher de soleil de la plage de Santa Monica
Poubelles côtoient bacs de recyclage sur cette plage
Manière écolo de transporter sa planche. Car la plupart des surfers ont une voiture.
Autobus au gaz naturel
Vélo à Santa Monica
Les jardins communautaires de Santa Monica
Mon endroit préféré en Californie au milieu des montagnes à quelques minutes du centre-ville de L.A et des plages: Topanga, qui est aussi un parc.
« Aucune ville aux États-Unis n’est aussi verte que Montréal», m’a lancé Joël Pomerantz, un écolo de la première heure, lorsque je l’ai rencontré à San Francisco lors d’une randonnée de masse critique dont je vous reparlerai.
Je vous reparlerai aussi de ma déception de découvrir que San Francisco n’est pas une ville aussi verte que je pensais.
Quand à L.A., le vert est difficile à trouver même si on veut nous faire croire que la ville est devenue un modèle écolo. En furetant sur le site The official guide of Los Angeles et en vérifiant les adresses données dans le guide L.A eco-friendly, j’ai noté que plus de la moitié des quelques magasins écolos ont fermé. Ils ne sont pas vraiment à jour. Les deux compagnies qui louaient des véhicules hybrides aussi. Quand je demande une voiture dans la « green collection » chez Hertz, voici ce qui sort...
Alors non, L.A. est loin d’être vert malgré les 25 points définis ici. C’est de la poudre aux yeux complètement. Les seuls endroits verts à L.A sont Santa Monica et Venice, des exceptions américaines comme on les présente partout dans les guides. Dans ces deux villes et quartiers, on peut vivre sans voiture mais il ne faut pas être trop éloigné du centre, et il faut être riche car il semble que les prix des loyers est astronomique.
J’avais déjà parlé ici des ces multiples autoroutes qui emprisonnent et divisent la ville. Si je vois de nombreuses Prius, il y a plus. La consommation omniprésente, le jetable partout, la climatisation au max, les voitures qu’on laissent tourner pour avoir moins chaud, l’eau que l’on gaspille, les gazons hyper vert alors que nous sommes dans le désert. Et j’en passe. Non L.A. n’est pas une ville verte. La Californie non plus, n’est pas un état vert malgré plusieurs avancées.
Après avoir vécu trois semaines dans cet état de rêve très séduisant, je vois qu’il y a du travail à faire, beaucoup de travail. Même si plusieurs se battent comme des diables pour faire changer les choses. Car il y a des exceptions, j’en ai rencontré. Les Farmers’s Market qui permettent aux producteurs locaux de vendre leurs produits, principalement bios. Ils sont partout et le maire de Los Angeles les célébrait.
Je vous reparlerai aussi de la famille Dervaes de Pasadena, des écolos extrêmes et auto-suffisants que j’ai rencontrés il y a deux semaines. Aussi quelques boutiques comme celle-ci, les jardins communautaires de Santa Monica, une randonnée de masse critique rencontrée par hasard hier soir à Santa Monica dont voici des photos ci-dessous. Les cyclistes étaient sur Ocean avenue et descendaient, pas une voie étroite et dangereuse, sans place pour les cyclistes, sur la Pacific Highway, la route 1 du bord de mer, qui est aussi dangereuse. Quatre voies où les voitures roulent vite. Même si une bande à droite est réservée aux cyclistes, c’est du vent…car peu protégé.
Les cyclistes qui descendaient sur la route 1, au milieu des nombreuses voitures. Un gros défi.
Un peu comme cette voie réservée sur l’autoroute entre Moorpark et Thousand Oak. Je ne roulerai pas avec des camions qui peuvent me doubler à 120 km/h…Le même type de voie cycliste existe sur la route 1 qui longe la mer entre L.A et San Francisco alors que parfois c’est une véritable autoroute à quatre voies. Un non-sens.
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