Est-ce que les gens qui parlent fort dans leur téléphone portable vous dérangent ? Souvent, il n’est pas agréable d’entendre une partie de la vie privée de personnes qui, sans aucune gène, crient presque dans leur cellulaire.
Parfois, il faut faire attention à ce que l’on dit. Comme lorsque vous parlez avec une autre personne. Les murs ont toujours des oreilles. Surtout quand un journaliste est proche.
Aujourd’hui, assise dans un lieu public, une jeune femme arrive dans mon environnement. Elle parle fort au téléphone. Sans qu’elle soit proche de moi ( 4 ou 5 mètres), j’entends très clairement ce qu’elle dit.
Au fur et à mesure de ses conversations, je comprends qu’elle parle d’un black-out qui serait survenu à V (l’ancien TQS). Un black out de 20 minutes. Je twitte le tout. «Ne parlez pas au cell à côté de journalistes, ils écoutent 🙂 Des clients (pub) se plaindraient que V ait eu un black-out hier soir de 30 min ?»
Mon collègue Richard Therrien le confirme et reprend le tout sur son blogue.
J’espère que V n’annulera pas la publicité que la chaîne achète sur mon blogue comme c’est arrivé au Voir après la chronique de mon ami Steve. J’oubliais, il n’y a pas de publicité sur ce blogue où j’écris tout à fait gratuitement pour mon seul et unique bénéfice. Ouf.
Au moins Steve tente de rattraper le tout en écrivant une chronique inoffensive. Mais c’est grave. Ce qu’à fait V est une entrave à la liberté d’expression. De telles tentatives, j’en ai déjà vu. Surtout des tentatives d’obtenir de la publicité gratuite dans certaines revues peu scrupuleuses.
D’ailleurs, on m’a déjà demandé de regarder les publicités du magazine pour lequel j’écrivais et de m’en servir pour mes sources. J’ai refusé et je n’écris plus pour cette revue. Le service de publicité et la rédaction d’un média doivent être séparés. Un mur. Ça s’appelle de la crédibilité et du professionnalisme. Un point c’est tout.
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