Pendant que tout le monde tourne les yeux vers Vancouver pour les deux prochaines semaines et d’autres nouvelles, n’oublions pas Haïti. Hier, on priait (même si je ne suis pas croyante contrairement aux Haïtiens) pour les 200 000 et plus morts, pour les vivants, pour Haïti. Cela faisait un mois déjà.
Les médias en parlent beaucoup moins, mais continuent à couvrir les évènements. Le reporter de Radio-Canada, Jean-Michel Leprince ainsi que Philippe Mercure de la Presse sont sur place. Anderson Cooper en parle toujours.
Évidemment, Haïti a toujours besoin d’aide. D’ailleurs, la chanson We are the Word, qui était sortie en 1985 pour contrer la famine en Afrique et particulièrement en Éthiopie. Malheureusement 25 ans plus tard, les paroles sont toujours d’actualité. L’histoire de la chanson est ici.
Les participants ont changé. On a laissé l’enregistrement de Michael Jackson qui a écrit la chanson avec Lionel Ritchie. Ce dernier participe également avec le producteur de l’époque, Quincy Jones. Céline Dion débutait à peine au Québec en 1985.
Notons aussi l’ajout de rap et de mots en créole. La chanson et la vidéo sont en vente sur iTunes pour 1,29 $ et 1,99$. Tout l’argent sera versé pour Haïti par l’intermédiaire de la Fondation We are the world. Des t-shirts sont aussi vendus. J’espère qu’ils ne sont pas faits en Chine…
En même temps, on peut toujours et encore donner de l’argent au CECI, à Oxfam, Medecins sans frontières et tous les autres organismes dont je parlais dans ce billet juste après la terrible catastrophe.
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Tant qu’à parler d’aide et de reconstruction, on devrait vraiment aller au fond des choses : reboisement, agriculture par et pour les Haïtiens (et non des tonnes de riz subventionné des États-Unis…).
Malheureusement la mémoire est une faculté qui oublie
vite. Cela serait vraiment dommage que toute chaine de
solidarité envers Haïti tombe vite dans l’oubli, un mois à
peine. Je ne cesserai jamais de pleurer les 200 000
morts Haïtiens en espace de quelques minutes.
Il ne faut pas oublier Haïti !
[…] l’écrivait Cécile Gladel hier, même si nous sommes tous passés à autre chose, il ne faut pas oublier […]